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«Notre pays est assez compact par rapport aux villes que l’on propose, par rapport aux distances qui devraient être effectuées par les joueurs et les supporters, par rapport à l’accessibilité du Maroc non seulement vis-à-vis de l’Europe et de l’Afrique, mais également d’autres pays, par rapport aux fuseaux horaires, par rapport à la passion exceptionnelle que tout le pays a pour le football, par rapport à la tolérance, l’ouverture et la possibilité de construire des ponts entre les peuples», a détaillé M. Lamrani dans un entretien à Radio France Internationale (RFI) publié sur son site Internet.
«Quand vous regardez Casablanca qui se situe à environ 550 kilomètres de toutes les villes proposées, que vous regardez la connectivité assez exceptionnelle de nos villes qui possèdent toutes des aéroports, trains, autoroutes, etc., bien évidemment, le Maroc offre un avantage qui ne peut pas être égalé par rapport à nos concurrents», a-t-il expliqué dans cet entretien recueilli alors que la FIFA s’apprête à annoncer, mercredi prochain, à Moscou qui entre le Maroc et le trio Etats-Unis-Mexique-Canada aura le privilège d’organiser le Mondial 2026.
Le directeur général du Comité de candidature «Maroc 2026» a observé, par ailleurs, que le but d’une Coupe du monde est notamment de «pouvoir servir de catalyse pour le développement du sport».
«Donc, c’est là où l’héritage d’une Coupe du monde au Maroc et pour le continent africain est extrêmement important pour consolider ce développement à différents niveaux», a-t-il soutenu en soulignant qu’en tant que membre de la Confédération africaine, le Royaume compte sur le soutien du plus grand nombre de fédérations membres sur le continent africain mais également d’autres fédérations de par le monde grâce au travail intense de lobbying mené et qui se poursuit jusqu’au 13 juin, avant le vote.
«Nous avons un soutien important au niveau du continent européen de par la proximité géographique, de par l’intérêt également économique, par rapport au fuseau horaire, par rapport au déplacement des supporters…», a-t-il notamment assuré.
M. Lamrani a émis l’espoir que l’opportunité sera offerte au Maroc, qui a présenté sa candidature pour la 5ème fois et qui a mis en avant sa capacité et son expertise, d’organiser des évènements d’envergure mondiale comme la Coupe du monde. «Car si ce n’est pas le cas, à ce moment-là on pourra laisser simplement à un petit cercle de pays la capacité d’organiser ces évènements planétaires», a-t-il dit en assurant que «beaucoup de fédérations avec lesquelles nous avons échangé sont conscientes de ces aspects-là».
«Cela représente également un message fort pour le continent, qui en 22 Coupes du monde n’a eu l’occasion de l’organiser qu’une seule fois en Afrique du Sud et avec brio», a-t-il ajouté.
Evoquant le rôle important joué par le Maroc au niveau du continent, le directeur général du Comité de candidature «Maroc 2026 » a souligné qu’«il est dans l’intérêt d’une grande majorité de pays africains que la Coupe du monde se déroule à leur porte pour des raisons non seulement sportives, mais également sociales et économiques».